Un père, divorcé, doit quitter brutalement l’entreprise qu’il a créée et demande à son fils, lui-même entrepreneur, de lui succéder. Le fils prend les commandes et fusionne les 2 entreprises (celle de son père et la sienne) pour constituer un groupe d’environ 20 M€ de CA et 200 personnes.
Quelques années plus tard, le père souhaite sortir du capital pour résoudre une équation familiale compliquée du fond de son divorce notamment.
Le fils ne pouvant racheter, la famille fait appel à un fonds d’investissement pour réaliser une OBO (Owner Buy Out).
Le fonds acquiert plus de 40% du capital, le fils conservant le reste et donc la majorité.
3 ans plus tard, l’entreprise s’est incroyablement développée en quadruplant de taille mais les résultats ne sont pas bons.
Le dialogue entre la famille et le fonds s’envenime au point que les conseils de surveillance ne se tiennent plus !
Dans ce contexte, le fonds me confie une triple mission :
1) À court terme, restaurer la gouvernance bloquée ;
2) Évaluer la pertinence de la stratégie suivie par la famille, la situation réelle du groupe et le niveau de risque de leur investissement ;
3) À moyen terme, apporter mon expertise pour aider l’entreprise à se redresser et créer les conditions de la sortie du fonds du capital de la société.
Ce fut un plein succès :
1) Dès le 1er mois, le rythme trimestriel des conseils de surveillance a repris et, en dépit d’une ambiance encore tendue, les travaux du conseil ont été constructifs ;
2) Les options stratégiques de la famille étaient globalement bonnes, ce qui a rassuré le fonds. En revanche, la direction financière du groupe n’avait pas évolué alors que le groupe avait quadruplé de taille. Le nouveau président a pris conscience de cette faiblesse qui inquiétait, à juste titre, les représentants du fonds ;
3) La groupe s’est remarquablement redressé, son EBIT triplant en 3 ans. Les conditions de la sortie du fonds étaient donc réunies, et ma mission s’est terminée le jour du closing du rachat des actions du fonds par le fils.